Recommandations alimentaires à travers les époques
Info-lettre janvier 2024
Il y a fort à parier qu’en 2024 nous soyons encore confrontés à de « nouvelles recommandations alimentaires » avec l’objectif de nous aider à mener une vie plus saine et plus active. Chaque début d’année semble être la plateforme idéale pour diffuser ces nouvelles idées à tous ceux et celles dont les bonnes résolutions incluent, entre autres, une alimentation et un mode de vie plus sains, la perte de poids et davantage d’énergie et de vitalité.
Comment se fait-il que les recommandations sur l'alimentation et les régimes changent ou se contredisent si souvent ? Ce qui était considéré comme sain hier n'est plus recommandé aujourd'hui, voire peut vous rendre malade.
Prenons l'œuf par exemple : c’est un aliment de base, riche en nutriments qui est indispensable en cuisine et qui figure souvent au menu. Que ce soit l’œuf du petit déjeuner, les œufs utilisés dans les préparations culinaires ou la pâtisserie, l'œuf est devenu de plus en plus populaire après la Seconde Guerre mondiale.
Selon les statistiques, la consommation est passée à 300 œufs par personne et par an dans les années 1970. Cependant, l'histoire à succès s'est brusquement arrêtée dans les années 1980 lorsque les médecins ont classé l’œuf comme potentiellement dangereux en raison de sa teneur élevée en cholestérol. La limite de deux œufs par semaine était alors la recommandation acceptable, faute de quoi, la consommation d’œufs pouvait présenter des risques pour la santé cardiovasculaire selon les autorités scientifiques de l'époque.
Heureusement, ces jours sont révolus. On a finalement découvert que le cholestérol alimentaire n'a qu'un effet mineur sur les taux de cholestérol sanguin, et l'œuf a retrouvé sa notoriété populaire dans la catégorie des « aliments sains ».
Pendant longtemps, les graisses alimentaires ont également été diabolisées et tenues responsables pour de nombreux problèmes de santé, tels que l'obésité, les maladies cardiovasculaires et le diabète.
Ces préconisations ont certes évolué depuis, de sorte qu'aujourd'hui, les matières grasses sont souvent privilégiées dans les programmes d’amaigrissement, contrairement aux glucides, y compris cette bonne vieille pomme de terre, qui sont maintenant tombés en disgrâce.
Entretemps, de nombreux messages déroutants sont apparus tels que « le sucre provoque le cancer », « les grains anciens favorisent la vue » ou encore « le café protège contre les crises cardiaques » - pas étonnant que de nombreux consommateurs jettent l’éponge. Comment sommes-nous censés nous y retrouver avec tous ces messages conflictuels ?
Dès qu’on commence à s’interroger, il devient de plus en plus clair que la science de la nutrition et la recherche sont encore bien loin d'avoir élucidé dans les moindres détails la complexité de la nutrition humaine et le lien avec le métabolisme.
Par ailleurs, il est de plus en plus reconnu que chaque corps a une individualité qui lui est propre et qu’il peut réagir différemment.
Ce qui fait monter la glycémie chez une personne semble n’avoir aucune incidence chez une autre.
Même les plans alimentaires à priori similaires ne sont que partiellement comparables – y compris auprès de ceux qui suivent un régime simplifié privilégiant uniquement certains types d’aliments.
Il est clair que personne ne consomme qu’un seul aliment mais plutôt une variété d’aliments.
Contrairement aux médicaments, par exemple, qui contiennent un principe actif précisément dosé, un aliment est composé de nombreux ingrédients dont les effets se manifestent souvent lorsque ils sont combinés entre eux.
Les études nutritionnelles et leur importance
Les essais contrôlés randomisés (ECR*), qui sont réalisés lors des tests de principes actifs pharmaceutiques, sont difficiles à mettre en œuvre lorsqu'il s'agit de questions nutritionnelles.
En effet, un grand nombre de volontaires devra suivre un régime alimentaire spécifique pendant plusieurs années, ce qui ne peut ni être gardé anonyme ni être complètement contrôlé.
De plus, il ne s'agit pas d'évaluer une seule substance, mais plutôt un grand nombre de substances potentiellement actives.
Pour rendre les choses encore plus complexes, les participants ne doivent pas être exposés à des risques potentiels pour la santé, comme c'était le cas dans les années 1970.
À cette époque, les sujets d'essais cliniques étaient délibérément exposés à une carence en vitamine C ou en vitamine B12 menaçant leur santé afin de déterminer les effets de ces carences sur le corps.
Il est difficile de catégoriser les ingrédients naturels dans les aliments comme « sains » ou « malsains ». Par contre, il est beaucoup plus facile et plus efficace d'évaluer l’effet des additifs ajoutés aux aliments lors de leur transformation, d’autant plus que ceux-ci ont parfois un impact significatif sur le métabolisme.
Comme les ECR sont inappropriées ou difficilement réalisables pour les questions relatives à la nutrition (aliments naturels) et à la santé, la plupart des recommandations sont basées sur des études observationnelles et des méta-analyses.
Pour pouvoir évaluer la signification des données observationnelles et des méta-analyses, il est important de savoir qu'elles montrent uniquement ce qui est corrélé, c'est-à-dire ce qui se produit simultanément. Il n'est pas possible d’en déduire systématiquement des relations de cause à effet.
L’exemple suivant permet de l'illustrer :
Pourquoi les Japonais vivent-ils plus longtemps ? La raison en est-elle, par exemple, parce qu'ils mangent plus de poisson, ou est-ce peut-être la consommation plus élevée d'algues, de soja ou est-ce même dû à la boisson nationale, le thé vert ?
Tous ces exemples, et bien d'autres encore, montrent à quel point les études en sciences de la nutrition et les connaissances qui en découlent sont seulement des pièces d’un puzzle qui doivent être assemblées dans une juste mesure, en tenant compte de l’individualité biochimique et métabolique de chacun.
Metabolic Balance – une étude scientifique
De nombreuses maladies, en particulier les maladies de civilisation modernes (obésité, hypertension, diabète, maladies cardiovasculaires, etc.) sont liées aux habitudes alimentaires.
Ce constat révèle également une partie de la solution : un changement de régime alimentaire adapté aux caractéristiques spécifiques de chaque individu doit être entrepris pour équilibrer le métabolisme.
Pour trouver le régime alimentaire adapté à chaque individu, un historique médical de base est nécessaire. Cela signifie qu'en plus des informations sur la taille, le poids, les maladies et la prise de médicaments, une analyse détaillée de 36 paramètres sanguins est également nécessaire.
Metabolic Balance associe l'analyse sanguine aux détails personnels et aux aliments pour créer la base du plan nutritionnel individuel Metabolic Balance. Cela permet de sélectionner les bons aliments pour chaque participant, avec les nutriments les plus importants pour soutenir leur équilibre métabolique de manière optimale.
En raison des nombreuses réponses positives des participants, une étude sur l'efficacité du programme métabolique Metabolic Balance a été menée en 2008/2009. Fin décembre 2010, une étude indépendante sur Metabolic Balance, réalisée par l'Institut du Hochrhein, a été publiée dans le « Journal of Nutrition and Metabolism », une revue médicale prestigieuse. Les résultats de l'étude montrent clairement que les personnes en surpoids peuvent réduire leur poids de manière très efficace avec le programme Metabolic Balance et maintenir le poids perdu à long terme. Les scientifiques ont également été surpris par l'amélioration significative des paramètres sanguins de tous les participants au cours de l'étude et par les déclarations des participants sur la nette amélioration de leur qualité de vie personnelle reliée à la santé.
Pour 2024, notre recommandation s’adresse donc à tous ceux qui souhaitent améliorer leur santé et leur bien-être : cette année, commencez votre programme nutritionnel individualisé Metabolic Balance et ne vous laissez pas confondre par des recommandations alimentaires en perpétuelle évolution.
(*ECR : Les sujets sont répartis au hasard en groupes et idéalement, les sujets ainsi que les techniciens réalisant les tests ne savent pas à quel groupe appartient chaque individu - placebo ou médicament - comme c'est le cas pour les tests de médicaments).
Auteur: @Silvia Bürkle