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Avec l'allongement de l'espérance de vie, la part de la population mondiale souffrant d'ostéoporose ne cesse d’augmenter. Rien qu'en Allemagne, près de huit millions de personnes sont concernées par une perte excessive de masse osseuse. Les femmes sont les plus touchées. 

L'ostéoporose est une maladie grave, parfois même mortelle, qui se manifeste par des douleurs dorsales insupportables, une déformation de la colonne vertébrale et des fractures fréquentes. Selon l'organisation mondiale de la santé (OMS), la perte pathologique de la masse osseuse est l'une des dix maladies les plus courantes au monde.

À partir de la quarantaine, environ 1% de la masse osseuse est perdu chaque année en raison du processus naturel de vieillissement. Ce processus est inévitable, sachant qu’après la ménopause, la perte osseuse des femmes peut s'accélérer de façon significative. La transition entre la dégradation osseuse normale liée à l'âge et l'ostéoporose se fait progressivement. Dans les cas pathologiques avancés, la masse osseuse est diminuée en dessous d'un seuil critique, ce qui compromet la stabilité osseuse et augmente considérablement le risque de fractures.

 

Le métabolisme des os

Les os sont constitués d’un tissu de base, appelé matrice, et de minéraux.

La forme des os est attribuable à la matrice, alors que la dureté et la résistance osseuses sont attribuables aux minéraux stockés dans cette matrice.

Le tissu osseux est composé de nombreuses cellules qui sont constamment renouvelées, remodelées ou détruites.

Diverses hormones contrôlent la synthèse et la dégradation des os. Bien que les œstrogènes chez la femme et la testostérone chez l’homme ne soient pas des hormones spécifiques du système osseux, elles influencent grandement la quantité et l’efficacité des hormones osseuses et donc contribuent au métabolisme osseux.

Par exemple, chez les femmes en âge de procréer, les œstrogènes provoquent un dépôt additionnel de calcium dans les os, qui peut ensuite être mobilisé pendant l'allaitement lorsque des quantités importantes de calcium doivent être apportées par le lait maternel.

Chez les hommes, l'hormone sexuelle testostérone contribue à la synthèse musculaire et osseuse.

Lorsque les taux d'hormones sexuelles diminuent, par exemple au moment de la ménopause chez les femmes, la dégradation osseuse devient prédominante. 

La vitamine D et l'hormone thyroïdienne calcitonine contribuent au stockage du calcium dans la matrice osseuse. À l’inverse, l'hormone parathyroïdienne sécrétée par la glande parathyroïde contribue à sa libération.

Dans l'ostéoporose, les mécanismes de régulation hormonale sont perturbés. La masse osseuse est dégradée bien au-delà de l'usure normale. La matrice osseuse devient perforée et le calcium n'y est plus stocké en quantité suffisante. Par conséquent, l'os devient poreux, perd de sa solidité et peut se casser plus facilement.

Les fractures osseuses, de même que la dégradation de la structure osseuse, peuvent être extrêmement douloureuses.

 

Les causes de l’ostéoporose

Les femmes sont particulièrement touchées par l'ostéoporose.

Ceci s’explique par le fait que la perte osseuse post-ménopausique peut représenter jusqu’à 2 à 3 % par an; et en cas d'ostéoporose, ce pourcentage de perte est démultiplié.

La maladie survient également chez les hommes dès le début de la soixantaine. Chez les hommes plus jeunes, la consommation excessive d'alcool est une des causes majeures d’apparition précoce de la maladie. En effet, l'alcool favorise l'excrétion de calcium par les reins et inhibe la synthèse osseuse.

Par ailleurs, la diminution de la production d'hormones sexuelles liée au vieillissement ou à une pathologie, les maladies rhumatismales inflammatoires chroniques ou bien encore la prise prolongée de médicaments à base de cortisone sont autant de facteurs contributifs.

Il convient de noter que de nombreux hommes souffrant d'ostéoporose ont des taux sanguins élevés de triglycérides et de cholestérol et, par conséquent, une athérosclérose souvent développée. Dans ces cas, la perte osseuse pourrait également être une conséquence de troubles de circulation sanguine vers l'os.

 

Santé osseuse et alimentation

La clé pour prévenir la perte osseuse prématurée et excessive est une alimentation adaptée à la santé des os. Elle peut être adoptée dès le plus jeune âge pour atteindre la meilleure solidité osseuse possible mais également par la suite pour contrer la perte osseuse liée au vieillissement.

L'exercice joue également un rôle primordial pour la stabilité des os à tout âge.

Quant aux apports en calcium et en vitamine D, ils sont parfois très insuffisants comme l’activité physique dans de nombreux domaines.

 

Calcium et vitamine D3

D’une part, le calcium est responsable de la solidité des os du corps humain. D’autre part, il sert à maintenir l'excitabilité des fibres nerveuses et musculaires ainsi que la régulation cellulaire.

Toutes ces fonctions physiologiques sont contrôlées par le taux de calcium sanguin. Lorsque ce taux baisse dans le sang, le calcium des os est utilisé pour rétablir l’équilibre.

Afin de limiter l’utilisation des réserves en calcium des os, il est important d'avoir un apport suffisant de calcium par le biais d’une alimentation variée et équilibrée. Cependant, la consommation adéquate de calcium n'est pas le seul facteur déterminant. Il est également indispensable de ne pas être carencé en vitamine D3 au même moment. En effet, la vitamine D3 est nécessaire à l'absorption du calcium par l'intestin.

Le calcium est bien représenté par le lait et les produits laitiers, mais ce ne sont pas les seules sources. Le brocoli, le chou frisé, le persil, le soja, les noix et l'eau minérale riche en calcium sont également des sources intéressantes à considérer. 

Étant donné que les os sont soumis à des processus de transformation constants, il semble évident qu'une large variété de nutriments soit indispensable au maintien de la santé osseuse. En plus des nutriments déjà cités précédemment, d’autres sont également à intégrer comme les minéraux magnésium et zinc, ou encore les vitamines B6, C et K2.

Le fait de savoir si le risque de fractures peut être réduit avec un apport ciblé de ces micronutriments, reste encore à confirmer.

Cependant, étant donné que ces substances remplissent de nombreuses autres fonctions importantes dans l'organisme, il est important de s’assurer qu’elles soient toujours fournies en quantités suffisantes.

 

Les protéines pour les masses musculaire et osseuse

Une consommation excessive de protéines favorise l'excrétion du calcium par les reins. Ceci étant dit, les personnes âgées ont quand même besoin d’un apport protidique légèrement accru. En effet, de nombreuses personnes âgées ne mangent pas suffisamment pour couvrir leurs besoins quotidiens, et elles sont souvent carencées en nutriments, en particulier en protéines, ce qui contribue à la perte de masse musculaire et osseuse.

Le corps humain puise alors non seulement dans ses réserves lipidiques – les  dépôts de graisse corporelle, mais aussi dans ses réserves protidiques - les muscles. La réduction de la masse musculaire augmente considérablement le risque d'ostéoporose.

 

Conclusions :

La meilleure prévention contre l'ostéoporose est une alimentation variée, équilibrée, adaptée selon l'âge, de même qu’une consommation modérée d'alcool, le sevrage tabagique et de l'exercice physique de façon régulière. Par ailleurs, le poids joue naturellement un rôle déterminant. Dans cette perspective, il s’agira donc d’encourager la perte de poids en cas de surpoids ou bien la prise de poids en cas de maigreur.

Avec un plan nutritionnel Metabolic Balance, vous pouvez répondre précisément à vos besoins respectifs, et dans le même temps, vos aliments sont sélectionnés en fonction du degré de tolérance personnelle.

 

Auteur: @Silvia Bürkle