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Le nombre de personnes souffrant de maladies auto-immunes augmente régulièrement. Actuellement, on compte environ 60 maladies connues qui peuvent être attribuées à un dysfonctionnement du système immunitaire. Elles font partie des maladies chroniques les plus courantes.

Environ cinq à huit pour cent de la population mondiale est touchée par les différentes formes de maladies auto-immunes.

Qu’est-ce qu’une maladie auto-immune ?

Le système immunitaire est le système de défense du corps humain par excellence. En temps normal, c’est lui qui défend notre organisme face aux agressions extérieures telle que les bactéries, les virus, les corps étrangers et autres agents pathogènes.

Chez une personne en bonne santé, seuls les anticorps et les cellules de défense dirigées contre les cellules inconnues, les substances nocives et les cellules malades, patrouillent dans le sang et les tissus en tout temps. Toutefois, ce mécanisme de protection peut être perturbé chez certains individus.

Pour des raisons inconnues, le système immunitaire peut prendre les tissus intrinsèques humains pour des agents pathogènes. Le corps forme alors des anticorps ou des cellules de défense contre ses propres structures.

Cette attaque contre ce supposé corps étranger provoque de graves réactions inflammatoires pouvant même endommager les organes.

Ainsi, presque tous les organes ou systèmes d'organes du corps peuvent être affectés par une maladie auto-immune, de la racine des cheveux jusqu'au cœur.

Les multiples facettes des maladies auto-immunes

D’une manière générale, les maladies auto-immunes se présentent sous 3 formes : les maladies auto-immunes spécifiques à un organe, les maladies auto-immunes systémiques et une troisième variante qui est un mélange des deux dernières formes, appelée maladies auto-immunes intermédiaires.

La maladie auto-immune spécifique à un organe est la forme la plus courante. Des organes individuels sont attaqués par une réaction excessive du système immunitaire, ce qui entraîne la destruction des tissus. C’est le cas par exemple dans le diabète de type 1 où les cellules bêta du pancréas, produisant l’insuline, sont détruites par les mécanismes de défense du corps.  

Par ailleurs, ce groupe de maladies auto-immunes comprend également la thyroïdite de Hashimoto, le psoriasis, la maladie de Crohn, la maladie cœliaque, pour n'en citer que quelques-unes.

Dans une maladie auto-immune systémique, le système immunitaire attaque différents systèmes d'organes ou structures organiques. Ce groupe de maladies auto-immunes comprend notamment l'arthrite rhumatoïde, le lupus érythémateux (éruption cutanée en forme de papillon), les inflammations des vaisseaux sanguins (vascularites systémiques), etc.

Les causes des maladies auto-immunes

Les raisons de développer une maladie auto-immune restent encore largement inconnues à ce jour. Outre les infections virales, des facteurs épigénétiques tels qu’une carence en vitamine D pendant la grossesse et une exposition précoce au gluten et/ou aux protéines du lait sont aussi discutés comme possibles déclencheurs. La carence en vitamine D est de plus en plus mise en avant, notamment parce qu'elle empêche la libération de lymphocytes en quantité suffisante et réduit la production de cytokines dont le rôle est de stimuler le système immunitaire. Un apport suffisant en vitamine D pourrait constituer un facteur protecteur contre le développement de certaines maladies auto-immunes.

Il est également important de constater que les maladies auto-immunes et les troubles fonctionnels intestinaux surviennent souvent simultanément. Cela peut également s'expliquer par le fait que près de 70 % des cellules immunitaires se trouvent dans l'intestin. La théorie soutenue par les scientifiques est que les protéines céréalières telles que le gluten ou la gliadine pourraient endommager la muqueuse intestinale, rendant la paroi intestinale poreuse. Des toxines pénétreraient alors librement dans la circulation sanguine, mettant ainsi le système immunitaire en alerte permanente.

Des symptômes diffus non spécifiques

De nombreuses maladies auto-immunes se manifestent initialement par des symptômes diffus qui affectent autant le bien-être physique que mental. Par exemple, la maladie de Crohn provoque généralement des diarrhées, l'arthrite rhumatoïde provoque des douleurs articulaires, le psoriasis entraîne des changements cutanés et la thyroïdite de Hashimoto perturbe le métabolisme. Les signes précoces typiques des maladies auto-immunes sont des troubles de l'humeur soudains et très intenses accompagnés d’une fatigue constante, de douleurs et de gonflements articulaires, de troubles digestifs et de douleurs abdominales, d’épisodes de fièvre récurrents et d’éruptions cutanées.

Alimentation et activité physique

En général, de nombreux symptômes d'une maladie auto-immune, tels que les troubles mentaux, la prise de poids ou la diminution de la mobilité dans les cas de maladies rhumatoïdes, peuvent être efficacement améliorés par des exercices thérapeutiques ciblés et la pratique physique.

Un changement de régime alimentaire peut aussi être très utile, car certains aliments inhibent ou favorisent la production de substances inflammatoires. Par exemple, éviter la viande et les œufs a souvent un effet positif, car moins d'acide arachidonique est ainsi absorbé. Un excès d'acide arachidonique est converti en messagers inflammatoires dans l’organisme.

En contrepartie, les huiles végétales de qualité supérieure ou les poissons riches en acides gras insaturés devraient être consommés sur une base régulière, car ils contribuent à atténuer les réactions inflammatoires.

Le plan nutritionnel Metabolic Balance est la solution idéale, car il peut être adapté individuellement selon les troubles de l'humeur existants.

De plus, étant donné que la santé psychique influence positivement le système immunitaire, le stress devrait être réduit. Dans ce cas, des exercices de relaxation, la méditation ou le yoga seront particulièrement utiles.

L'objectif est de renforcer l'organisme dans son ensemble et d'améliorer la qualité de vie grâce à un mode de vie sain et une approche holistique.

Seul un corps « en équilibre » est garant d’une bonne santé.

Auteur: @Silvia Bürkle