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La fatigue printanière – une perturbation saisonnière évitable !

Info-lettre mars 2023

 

Avec le début du printemps, lorsque la nature s'éveille, que les jeunes pousses de crocus et les premières jonquilles sortent de terre, beaucoup de gens se plaignent d’être fatigués et de manquer d’énergie. Les contrecoups de la prétendue fatigue printanière se font alors sentir. Pour ne citer que quelques effets courants, cette fatigue saisonnière s’exprime souvent par une baisse de la concentration, une sensation de paresse générale et le déclin des performances. Malgré un sommeil préservé, on se sent toujours fatigué. Il semble presqu’impossible de bien récupérer même après un repos prolongé.

 

Les causes de la fatigue printanière

Plusieurs hypothèses possibles sont avancées pour justifier l’existence de la fatigue printanière. Par exemple, l’hypothèse du changement de l'équilibre hormonal en fonction des changements de température et de luminosité. Les hormones telles que sérotonine et mélatonine, sécrétées par l’organisme, sont en effet directement influencées par l’exposition à la lumière.

En plus de l’acide aminé tryptophane et d’autres substances vitales, le corps a besoin d’être stimulé par la lumière naturelle pour produire la sérotonine, souvent appelée l’hormone de la « bonne humeur ». Au printemps, lorsque les jours rallongent et que l’organisme est exposé à plus de lumière naturelle, davantage de sérotonine est produite. En contrepartie, la production de mélatonine est réduite en conséquence. La mélatonine est l'hormone du sommeil et durant l’hiver, en l’absence d’une luminosité suffisante, c'est l'hormone prépondérante.

On suppose que c'est précisément ce phénomène, la conversion et la régulation des hormones dans l’organisme, qui cause tant de problèmes d’adaptation au début du printemps.

De même, les fluctuations de températures qui se produisent souvent au printemps stressent beaucoup l’organisme, avec des effets d’autant plus marqués chez les personnes souffrant d'hypotension artérielle et chez celles sensibles aux aléas du climat. Lorsqu'il fait plus chaud à l'extérieur, les vaisseaux sanguins se dilatent, ce qui fait chuter encore plus la tension artérielle. En conséquence, on se sent vidé et fatigué.

Une autre cause possible de la fatigue printanière est le manque de vitamines, en particulier la vitamine D. Cette vitamine ne peut être produite par l’organisme qu'avec une exposition suffisante à la lumière du jour. Même si elle peut être stockée pendant un certain temps, les réserves de vitamine D sont souvent réduites au minimum à la sortie de l'hiver et doivent être reconstituées rapidement. Le corps humain nécessite généralement deux à quatre semaines pour s'adapter à l’augmentation des températures et à l’allongement des journées. Pour minimiser les désagréments au moment de la transition vers le printemps, vous pouvez aider votre corps avec des mesures simples.

 

Que faire pour lutter contre la fatigue printanière ?

Un bon remède contre la fatigue printanière est l'exercice au grand air. D’ailleurs, le printemps avec le redoux des températures nous invite à passer plus de temps à l’extérieur. Une promenade quotidienne améliore la sensation de bien-être et une activité sportive régulière aide à atténuer les effets de la fatigue printanière. L'exercice physique stimule en effet la circulation sanguine de même que la production de sérotonine. Certains scientifiques qui étudient la fatigue printanière précisent qu'il est préférable de sortir plus longtemps le matin - sans lunettes de soleil - afin que la lumière atteigne le cerveau via l'œil, ce qui rend encore plus efficace la sécrétion de sérotonine. Une autre méthode éprouvée pour sortir du mode « hibernation » et stimuler la circulation sanguine au printemps consiste à prendre des douches en alternant le chaud et le froid, ou bien encore d’aller au sauna de temps en temps.

En règle générale, il est important de ne pas céder à la fatigue, c'est-à-dire de maintenir un rythme de sommeil adéquat, sans chercher à dormir plus que d'habitude.

 

La nutrition, nécessaire pour lutter contre la fatigue printanière

Une nutrition adaptée est un pilier fondamental pour lutter contre la fatigue printanière. Alors qu'en hiver on a tendance à privilégier les repas réconfortants, riches en graisses et en glucides, au printemps il faudra plutôt opter pour une alimentation légère. La consommation de fruits et les légumes frais, en particulier, fournira de nombreuses substances vitales indispensables à l'organisme. Les germinations et les jeunes pousses de plantes comestibles sauvages sont très riches en nutriments essentiels et pourront enrichir les préparations de légumes, les salades ou les smoothies.

Bien sûr, cela ne veut pas dire qu'il faudra manger uniquement des légumes. Ce qui compte avant tout, c’est de maintenir un bon équilibre alimentaire. Poissons, viandes, œufs, produits laitiers – c.à.d. les aliments protéinés d’origine animale – devront également faire partie de notre assiette. La synthèse de nombreuses hormones nécessite de couvrir ses besoins en vitamines et en acides aminés essentiels au quotidien. C’est le cas pour l’acide aminé tryptophane qui est indispensable à la synthèse de la sérotonine. Par ailleurs, il ne faudra pas négliger l’hydratation et consommer suffisamment d'eau chaque jour. Une hydratation sous-optimale entrainera entre autres, une baisse de la concentration et davantage de fatigue.

La fatigue printanière ne doit pas être un mal nécessaire. Ces périodes de transition devraient plutôt être abordées comme une opportunité de rééquilibrage alimentaire. Le plan nutritionnel Metabolic Balance fournit tous les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme, dans des proportions adaptées pour stimuler la synthèse d’hormones et d’enzymes, en quantités suffisantes. C’est une excellente stratégie pour démarrer la nouvelle saison en forme et en faisant le plein de vitalité. Dans le même temps, une approche structurée telle que le propose Metabolic Balance sera également profitable pour se libérer des quelques kilos superflus accumulés durant l'hiver.

 

Auteur: @Silvia Bürkle

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