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La dépression est une maladie répandue. Près d'une personne sur cinq développera la maladie au moins une fois au cours de sa vie. Le rôle que joue l'alimentation dans le développement et le traitement de la maladie fait l'objet de recherches internationales intensives, après que des résultats d'études récentes ont révélé des liens intéressants entre l'alimentation et la santé psychique.

 

Les causes favorisant la dépression

Le développement de la dépression est influencé par différents facteurs. En plus d'une prédisposition génétique, d'événements de vie négatifs ou en tant qu'effet secondaire d'une maladie, le manque de macronutriments et de micronutriments, une consommation excessive de fastfood et un excès de poids sont également considérés comme des facteurs déclenchants de la dépression aujourd'hui.

Quel que soit le déclencheur, le métabolisme cérébral est perturbé. C’est à dire qu’il y a un déficit des substances messagères ou neurotransmetteurs nécessaires à la transmission de l'information au sein du réseau de nos cellules nerveuses cérébrales.

 

Les substances messagères que sont les neurotransmetteurs

La sérotonine et la dopamine sont des neurotransmetteurs bien connus qui transmettent non seulement des informations dans le cerveau, mais sont également responsables de notre bien-être. Diverses études ont démontré le lien entre une carence en ces deux neurotransmetteurs et le développement de la dépression.

Pour la synthèse optimale des neurotransmetteurs, des acides aminés (comme le tryptophane) sont nécessaires, mais aussi des glucides, des graisses, des vitamines et des minéraux. Cependant, ces éléments sont souvent fournis de manière inadéquate en cas de dépression. Cela est principalement dû au fait que de nombreuses personnes affectées souffrent également d'un manque d'appétit et d'apathie, et une alimentation équilibrée et saine est reléguée de plus en plus au second plan.

 

Les carences nutritionnelles dues à la consommation excessive de fastfood

Ce n'est pas un secret qu'un régime alimentaire composé en grande partie d'aliments ultra transformés accroît le risque de maladie. Cependant, on sait moins que la consommation fréquente de hamburgers, de pizzas du commerce, de frites, de plats tout préparés, etc. peut avoir un impact négatif à long terme sur la santé. La raison est évidente : la malbouffe offre une faible densité nutritionnelle, c'est-à-dire dépourvue en vitamines, minéraux, et acides gras oméga-3 nécessaires à la synthèse des neurotransmetteurs. Elle favorise également des micro-inflammations dans le corps, ce qui a un effet délétère reconnu sur la santé psychique.

 

Dépression et obésité

Un lien entre obésité et dépression est connu déjà depuis un certain temps. Le facteur décisif est l'accumulation accrue de graisse, en particulier dans la région abdominale. Pour l’expliquer de façon simplifiée, la graisse stimule la production de cytokines. Les cytokines sont des substances protéiques spécifiques qui stimulent les processus inflammatoires dans le corps et déclenchent à leur tour la dépression.

 

Le microbiote intestinal contribue à prévenir les troubles de l’humeur

L'intestin et sa flore intestinale fournissent non seulement des nutriments à notre corps, mais les bactéries intestinales sont également capables de produire de nombreuses hormones et neurotransmetteurs qui atteignent le cerveau via la circulation sanguine, assurant ainsi la stabilité de notre humeur et la qualité de notre sommeil. Cependant, il est indispensable de prendre soin de sa santé intestinale et de créer un environnement propice aux bactéries qui peuplent l’intestin pour qu’elles s'installent durablement et prolifèrent.

Si certaines bactéries intestinales font défaut, la production de substances messagères est directement affectée. Une alimentation riche en fibres prébiotiques favorisant la digestion est le meilleur moyen d’entretenir sa flore intestinale. L'amidon résistant, les enveloppes de psyllium, les graines de lin ou de chia peuvent ainsi contribuer à maintenir la santé de la flore intestinale.

 

L’alimentation pour contrer les troubles de l’humeur et la dépression

En ce qui concerne le régime alimentaire le mieux adapté pour lutter contre la dépression, le régime méditerranéen est souvent cité. Des études à grande échelle ont montré qu'un régime à base de végétaux comprenant beaucoup de fruits frais, de légumes, des légumineuses, des céréales complètes, des fruits oléagineux (notamment des noix) et des poissons marins peut avoir un effet bénéfique sur la santé mentale et la dépression. En particulier, la consommation d’aliments pro-inflammatoires que sont le sucre, la farine de blé et les charcuteries étaient réduits ou évités dans ce type de régime.

Cela contribue à réduire les micro-inflammations et les dommages cellulaires du corps, à favoriser la production suffisante de neurotransmetteurs et à agir positivement sur le microbiote intestinal.

 

Metabolic Balance et la dépression

Grâce à la sélection individuelle des aliments et à un équilibre judicieux entre glucides, lipides et protéines, ainsi qu’un apport optimal en micronutriments, Metabolic Balance offre une base saine pour la synthèse des neurotransmetteurs.

Par ailleurs, grâce au programme Metabolic Balance, les personnes souffrant d’une surcharge pondérale pourront bénéficier d'une perte de poids modérée et ainsi réduire leurs risques de dépression et de maladies liées à l'alimentation.

Dans le cas de troubles dépressifs existants, le programme ne saurait être considéré tout seul mais plutôt en complément d'autres actions psychothérapeutiques visant à améliorer le bien-être global.

 

Auteur: @Silvia Bürkle